Depuis janvier je me suis lancé le défi de ne rien acheter de neuf pour des raisons écologiques et minimalistes.
Je n’en ai pas parlé tout de suite car honnêtement je ne pensais pas en être capable et j’avais peur de me ridiculiser en craquant une semaine plus tard.
Sept mois après avoir commencé j’ai craqué 5 fois ce que je trouve assez inespéré même si ça n’est pas parfait. J’ai envie de vous livrer un petit bilan de cette expérience que je vais continuer.
Le principe :
J’ai fait mon dernier achat neuf le premier jour des soldes d’hiver en janvier dernier : deux pulls et un gilet.
Depuis je mixe ressourceries, textilerie, emmaüs, dépôt vente, brocantes, braderies, etc que ce soit pour mes vêtements, ceux des enfants, les objets du quotidien et autre.
Mes craquages :
1.En mars, ne trouvant pas de moule à madeleines pendant plus de quinze jours de recherches j’ai dû en prendre un chez Monoprix car mon fils me réclamait des madeleines tous les jours.
2.En mai, aux soldes de presse Antik Batik où j’ai été pour une amie je n’ai pas pu résister à un top que j’avais déjà par le passé mais qu’un voyage en Inde avait achevé, ultra bradé.
3.En avril un bateau en bois pour l’anniversaire d’un copain de crèche de mon fils par manque de temps pour chiner (invitation de dernière minute)
4. En juillet un livre pour le travail que je n’arrivais pas à trouver d’occasion.
5. En juillet aussi, une paire de sandales neuves car soldée elle était au même prix que celles que j’avais repérées sur vinted et la couleur me plaisait plus j’ai un peu honte car j’aurais pu éviter mais je les adore.
Mes meilleures trouvailles :
1. Un manteau Balmain des années 60 magnifique pile dans mon style et mes couleurs à 10 euros
2. Des mocassins minnetonka un peu chic avec des perles plus travaillées pour 35 euros comme neuves que je porte presque tous les jours
Mes difficultés :
Là où j’ai le plus de mal c’est pour les cadeaux, j’ai l’impression qu’offrir une petite chose chinée vexe parfois certaines personnes et me fait passer pour une radine alors que je trouve des merveilles (robe Bonpoint, veste Dior, etc) que je n’aurais pas pu offrir autrement. Après le fait que la personne ne puisse pas changer complexifie… Et l’immatériel ce n’est pas toujours évident surtout quand c’est quelqu’un qui n’est pas si proche ou un enfant.
Les points positifs :
Je trouve des merveilles, je fais des économies, je prends plus de plaisir à chiner qu’à faire du shopping que j’ai toujours détesté (musique forte dans les boutiques, lumière violente, trop de monde, trop de choses, vendeuses pas sympa ou envahissantes etc) je me sens investie dans une démarche hyper positive, je me sens plus alignée avec mes convictions.
Conclusion :
Je continue et je ne pense pas revenir en arrière même à la fin des 12 mois, peut être de temps en temps pour un cadeau ou des choses difficiles à trouver d’occasion comme la lingerie, les chaussettes et les chaussures mais je garderai toujours le réflexe de regarder en premier la seconde main.
Qui fait ça aussi ? J’aimerais bien vous lire !
De cette démarche j’ai tiré des enseignements que je raconte dans ma BD « Slow Conso » illustrée par Mademoiselle Caroline et parue chez Marabout en février 2020
moi aussi depuis toute petite j’ai été habitué grâce à ma maman (qui avait vécu aux Usa dans les années 60 et avait découvert et adoré les thrift shops) à acheter d’occas dès que possible. J’ai tjs eu des vêtements d’occas et j’essaie d’habituer mes enfants aussi me^me si j’avoue je craque aussi de temps en temps pour du neuf !
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